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30 ans, fils de cheminot, marié sans enfants.
Il travaille dans une petite usine métallurgique.
André, c’est le jeune travailleur qui en veut. Il voit dans la grève l’espoir d’un changement fondamental et s’y investit de manière absolue, radicale, spontanée, en marge des mots d’ordre et des tactiques. Pour lui, c’est également l’éclatement du quotidien et du carcan de l’univers conjugal et familial. C’est donc à corps perdu qu’il se lance dans le mouvement. |
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40 ans, ouvrier et délégué syndical. Il est lié d’amitié avec André.
Fred, c’est le leader, celui qui consacre sa vie au syndicat et en fait sa raison d’être. C’est à ce titre que Fred, après une intervention courageuse lors d’un meeting, devient le porte-parole de la base. Lors du déclenchement spontané de la grève, il se voit porté à la tête du mouvement. |
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55 ans, cheminot, père d’André, vieux militant socialiste, il a connu le passé des luttes ouvrières.
Emile, c’est le porteur de la tradition, tradition faite de fidélité au parti et de respect de certaines valeurs : travail, solidarité, discipline, unité. A la fin de la grève, séduit par des camarades, Emile est amené à effectuer un sabotage. Ultime aventure d’une vie militante ? Emile, qui n’a pu comprendre son fils, aura, paradoxalement, posé l’acte le plus violent. |
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Employée sans histoire, réservée, étouffée entre son fils et sa mère, elle va connaitre sa première grève.
Troublée par André, de qui elle sent venir un appel profond, bousculée physiquement lors d’une manifestation, elle apprendra à se libérer du carcan familial et à s’accepter en tant que femme. |
